En mars 2018, une femme de 25 ans avait été condamnée à un mois de sursis pour avoir frappé et poignardé son chien à Nantes. Cependant, suite à son appel, elle se verra jugée par la Cour d’appel de Rennes ce lundi 9 janvier.
La jeune femme, qui a été reconnue coupable d’actes de cruauté sur son animal de compagnie en première instance, est considérée comme étant « une personne fragile psychologiquement », selon une source proche de l’affaire.
Les associations de protection animale sont impliquées dans cette affaire, l’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » s’est constituée partie civile lors de la première instance, et a également fait appel pour « avoir droit à la parole et plaider lors de cette seconde audience », explique Stéphane Lamart, président de l’association. Il espère que la cour d’appel aura une attitude ferme envers ces actes inacceptables.
Le 8 mars 2017, les autorités ont été alertées par des cris provenant d’un immeuble, un témoin a contacté l’association Urgence Maltraitance Animale. Selon lui, une jeune femme aurait hurlé sur sa chienne avant de l’agresser avec un couteau, causant des blessures au museau et au poitrail. Plusieurs associations de défense des animaux ont pris contact avec la police, et la femme a été placée en garde à vue et jugée en première instance. Elle a été condamnée à un mois de prison avec sursis le 13 mars 2018 par le tribunal correctionnel de Nantes, et son chien lui a été confisqué avant d’être confié à la SPA de Loire-Atlantique.
L’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » espère obtenir une décision plus sévère en seconde instance, ils vont plaider en faveur de la confiscation de l’animal, du versement de dommages et intérêts et d’une peine complémentaire interdisant à la prévenue de détenir un animal à l’avenir.
Il est important de rappeler que la violence envers les animaux peut constituer une infraction pénale, selon l’article 521-1 du Code pénal « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ». Il est important que les lois en place soient efficacement appliquées pour protéger les animaux contre toute forme de violence.