Un homme de 65 ans a été reconnu coupable d’avoir ôté la vie au chat de ses voisins et blessé un autre avec une carabine à Moussac, dans le département du Gard. Il a été jugé par le tribunal correctionnel de Nîmes et effectuera sa peine avec un bracelet électronique.
Les événements se sont déroulés les 3 et 4 février 2022 à Moussac. Le matin du 3 février, un homme se rend chez son voisin pour le saluer et découvre son chat inanimé et recroquevillé sur lui-même, avec la tête ensanglantée. Le voisin de 65 ans admet avoir tué l’animal avec sa carabine parce qu’il s’introduisait dans son pigeonnier.
Le jour suivant, le propriétaire du premier chat entend une détonation venant du jardin voisin. Quelques heures plus tard, il découvre son autre chat apeuré et l’œil gravement blessé. Après consultation chez un vétérinaire, des billes de plomb sont retirées de l’œil gauche de l’animal, qui malheureusement perd la vision de cet œil. Suite à cet incident, le propriétaire décide de porter plainte auprès de la gendarmerie d’Alès.
Pendant son audition, l’homme de 65 ans confirme avoir tué et blessé des chats, car il ne supportait pas leur présence sur sa propriété. Il mentionne également qu’il utilisait des cages-trappes pour capturer les chats avant de leur tirer dans la tête.
Le tribunal correctionnel de Nîmes a rendu son verdict le jeudi 30 mars. L’homme a été déclaré coupable et condamné à 2 mois de prison ferme sous bracelet électronique, à la confiscation de son arme et des munitions, à l’interdiction d’exercer une activité sociale en lien avec la possession d’une arme à feu et à l’interdiction permanente de posséder un animal.
En outre, il devra verser 1 000 € de dommages-intérêts et 1 200 € pour les frais judiciaires à l’association Stéphane Lamart (partie civile). Le président-fondateur de l’association s’est dit « satisfait de la décision », mais aurait souhaité une peine de prison plus sévère compte tenu de la cruauté subie par les animaux.