Vakita a publié une enquête le 17 janvier 2023 révélant un trafic important d’animaux domestiques morts en France. Selon Vakita, ces animaux, censés être incinérés après leur mort, seraient en fait dépecés et transformés en tapis ou masques avant d’être vendus sur internet.
« On a affaire à des gens qui ont une passion très dérangeante et illégale. C’est une forme de fascination pour l’anatomie des animaux, la mort », a dénoncé Hugo Clément, journaliste engagé pour la protection animale et fondateur de Vakita. Le trafic concernerait les corps de « plus de 500 animaux domestiques et de ferme », selon Vakita. Les propriétaires des animaux concernés seraient ignorants de ces agissements.
Pour réaliser son enquête, Vakita a réussi à infiltrer un groupe Facebook où se revendaient ces objets. Le média a également interviewé l’une des personnes présumées responsables de ce trafic. Elle a expliqué avoir récupéré des centaines de « sujets » auprès d’un équarrisseur. Les gendarmes ont saisi chez elle un congélateur contenant les corps de chiens, de chats, de porcelets et d’un bébé kangourou.
Ces révélations ont entraîné la condamnation de certaines associations de défense des animaux. La Fondation 30 Millions d’Amis, par exemple, a déclaré dans un communiqué : « La Fondation 30 Millions d’Amis s’insurge de l’existence d’un tel trafic d’animaux morts et contre la tromperie à l’égard des maîtres de ces chiens et ces chats qui pensaient, à tort, voir leur ami partir en paix. »