Le chat de Suzy Laforme, Boule, qui avait l’habitude de passer ses journées à l’extérieur, manquait à l’appel depuis deux jours. La propriétaire de la bête était d’ailleurs particulièrement inquiète de ne plus revoir son animal, puisqu’elle avait déjà mystérieusement perdu deux chats tour à tour il y a de cela quelques mois.
«Déjà, j’étais presque sûre qu’il lui était arrivé quelque chose. J’ai été encore plus sous le choc quand je l’ai vu revenir avec la flèche. C’est un véritable traumatisme que nous avons vécu», a-t-elle fait savoir.
Aussitôt qu’elle a constaté l’ampleur des blessures que Boule avait subies, Mme Laforme a tenté de contacter d’urgence des vétérinaires dans l’espoir de sauver son chat. Malheureusement, les spécialistes des environs n’étaient pas qualifiés pour effectuer ce genre d’opération. La seule façon de sauver l’animal était donc de se rendre à Montréal et de débourser des coûts exorbitants ou encore d’essayer tant bien que mal de lui retirer cette flèche qui l’avait atteint près de l’œil et qui sortait au-dessus de sa tête.
«Mon conjoint ne pouvait pas concevoir de laisser mourir un chat qui avait survécu si longtemps dans ces conditions. C’est pourquoi il a contacté un ami pour l’aider à retirer le projectile et à libérer Boule. Ce n’est qu’une fois la flèche retirée que le vétérinaire a accepté de le recevoir», raconte la propriétaire de la bête.
« La flèche qui l’a atteint n’a touché aucun organe vital. Elle est passée tout juste entre son cerveau et son artère, ce qui a permis à Boule d’être encore en vie aujourd’hui. »
(…) lenouvelliste.ca