Proposition de loi visant à interdire les colliers de dressage adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale

SAMA P-A SAMA P-A

La proposition de loi visant à interdire l’utilisation de colliers de dressage pour chiens et chats a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale avec 111 voix pour et 5 contre. Les seuls votes contre sont venus du Rassemblement national, divisé avec également 19 pour et 6 abstentions.

La députée Renaissance Corinne Vignon, porteuse de la proposition de loi, en lien avec la Fondation Brigitte Bardot, a dénoncé à la tribune les « lésions physiques et psychiques » que causent aux animaux ces « colliers de dressage » coercitifs, « pas efficaces et contre-productifs » . Elle a souligné les risques de brûlures, de perte de poils, de comportements de terreur, de paralysie causés par ces dispositifs.

La Fondation Brigitte Bardot s’est réjouie que ce texte participe à « mettre un terme à la maltraitance banalisée par l’éducation violente des animaux, dont les séquelles physiques et les conséquences traumatiques augmentent le risque de dangerosité et mènent à de nombreux cas d’abandons et d’euthanasies », selon elle.

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a salué cette avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale, alors que les attentes sociétales sont de plus en plus fortes en la matière.

Le texte vise à interdire « l’utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans boucle d’arrêt ou dont les pointes sont tournées vers le corps de l’animal ». Tout contrevenant s’expose à une amende administrative de 750 €, voire 3 750 € en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage. Une dérogation a été prévue pour les services des armées utilisateurs de chiens et pour les opérations de capture d’animaux dangereux et errants.

La proposition de loi interdit aussi la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces « colliers de dressage », passibles d’une amende administrative de 3 000 € pour une personne physique et de 15 000 € pour une personne morale.

Avant de partir 👋, pensez à nous. Soutenir notre média, c’est soutenir la cause animale. Nous avons besoin de vous pour aider à porter la voix des animaux et lutter pour leurs droits.

Depuis 2011, nous nous dévouons à la défense des animaux, travaillant sans relâche pour mettre en lumière leur cause et combattre les injustices dont ils sont victimes. Chaque jour, nous sommes témoins de faits divers horribles, qui montrent à quel point notre mission est cruciale. Mais aujourd’hui, nous faisons face à des défis de taille.

Avec l’inflation galopante et les coûts croissants de maintien de nos sites internet, poursuivre notre mission devient de plus en plus compliqué. Nos rédacteurs, engagés et passionnés, investissent beaucoup de temps pour vous offrir du contenu de qualité. Sans actionnaire ni propriétaire milliardaire, notre indépendance nous permet d’enquêter librement. Personne ne modifie ce que nous publions, afin de rester libres et indépendants, fidèles à nos principes et à notre mission.

Votre soutien est donc plus vital que jamais. Sans vous, nous ne pourrons pas continuer à lutter pour les droits des animaux et à promouvoir un changement sociétal vers plus de compassion et de respect pour toutes les formes de vie. Nous subissons également des pressions de divers lobbys, comme ceux de la chasse, qui aimeraient nous voir disparaître.

Chaque contribution compte, même à partir de 1€. C’est un montant accessible à tous, et si chacun y met du sien, ensemble, nous pouvons assurer la pérennité de notre action et continuer à être la voix qui se lève pour ceux qui ne peuvent pas parler.

Nous avons besoin de vous pour aider à porter la voix des animaux et lutter pour leurs droits. Votre soutien est essentiel à notre lutte. Ensemble, faisons évoluer nos sociétés pour le mieux. Merci de tout cœur pour votre générosité et votre engagement envers la cause animale.

Partagez cet article