Selon La Semaine des Pyrénées, les événements ont eu lieu les 3 et 4 février 2022 à Moussac (30). Le matin du 3 février, un homme s’est rendu chez son voisin pour le saluer, mais a rapidement remarqué son chat d’un an, inerte et recroquevillé sur lui-même, avec la tête ensanglantée dans l’herbe du jardin voisin. Lorsqu’il a demandé des explications à son voisin, le sexagénaire a admis avoir abattu le chat avec sa carabine parce qu’il entrait dans son pigeonnier.
Le lendemain matin, le propriétaire du chat a entendu un coup de feu en provenance du potager du voisin. Plus tard, il a retrouvé son second chat terrifié, avec un œil ensanglanté. Le vétérinaire a extrait des plombs de son œil gauche, entraînant la perte de la vue de cet œil. Suite à ces événements, le propriétaire a porté plainte auprès de la gendarmerie d’Alès.
Lors de son interrogatoire, le sexagénaire a confirmé avoir tué et blessé des chats parce qu’ils pénétraient sur sa propriété. Il a également mentionné qu’il utilisait des cages pièges pour capturer les chats avant de leur tirer dessus avec sa carabine.
L’association Stéphane LAMART s’est portée partie civile dans cette affaire, et son avocat, Maître Patrice GRILLON, défendra sa cause lors de l’audience du 29 mars 2023 à 14h00 au tribunal correctionnel de Nîmes.