Le 12 février vers 8 heures, Florence, résidant à Bois-en-Ardres rue des Mimosas (Nord Pas de Calais), a découvert un chat malade dans son jardin, rapporte La voix du nord. Ce petit animal était pris de tremblements et avait des crises d’épilepsie. Le soir même, Florence s’est rendue chez le vétérinaire qui a prodigué les premiers soins et a confirmé que le chat avait été empoisonné. Heureusement, grâce aux soins prodigués, l’animal a pu être sauvé. Cependant, n’étant pas identifié, le chat a été remis à la LPA (Ligue protectrice des animaux) du Calaisis. Neuf jours plus tard, vers 9 heures, Florence a découvert dans sa cour le chat d’une voisine décédé. Elle a remis le chat à sa propriétaire qui l’a enterré dans son jardin.
D’autres chats ont été empoisonnés l’année dernière
Une voisine a découvert son propre chat, Chipie, âgé d’un an et demi, malade à quelques mètres de sa maison ce lundi. Le chat a été emmené chez le vétérinaire qui a prodigué les premiers soins, mais on ne sait pas encore s’il va survivre. L’Ardrésienne s’est rendue deux fois à la gendarmerie locale pour déposer une main courante, car les faits se sont produits entre la rue des Mimosas et des Jonquilles. Selon le vétérinaire, les chats ont absorbé une forte dose de poison pour être dans cet état. Il est peu probable qu’ils aient simplement léché un produit toxique une fois. Au contraire, le poison devait être dissimulé dans de la nourriture. L’Ardrésienne suppose que les actes se passent la nuit, car elle retrouve les chats le matin.
Florence a alerté ses voisins et publié des messages sur les réseaux sociaux pour les informer de la situation. Elle a également autorisé un prélèvement sanguin sur son chat pour déterminer la substance responsable de son malaise. Elle demande aux propriétaires de chats de les garder à l’intérieur et de trouver une solution pour mettre fin à ces empoisonnements. L’année dernière, en mai, une autre habitante du même secteur, rue des Jonquilles, avait signalé la perte de son chat, qui avait été empoisonné par deux insecticides interdits en Europe : l’aldicarbe et le carbofuran. D’autres voisins ont également signalé la disparition de plusieurs chats dans le quartier en raison de l’empoisonnement.
Ce lundi, La Voix du Nord a contacté la gendarmerie pour obtenir des informations sur l’affaire, mais celle-ci n’avait pas encore de détails à communiquer.