Un récit troublant émane de nordlittoral.fr, qui raconte comment un chien, à la suite d’une remontrance de son propriétaire, s’est rebellé par des aboiements. Il semblerait même que le canidé ait tenté de mordre son maître en guise de réponse.
En réaction à cette supposée menace, l’homme s’est saisi de son fusil, dont il n’était d’ailleurs pas autorisé à avoir en sa possession. Il a ouvert son coffret, a chargé l’arme et a tiré. La fin a été brutale pour le malheureux animal, qui a été enterré sur le champ dans le jardin de la maison.
Suite à ce triste incident, cinq associations de défense des animaux ont réagi et se sont constituées parties civiles, réclamant une indemnisation collective à hauteur de 12 700 euros.
Le procureur a, de son côté, requis une peine de dix mois d’emprisonnement avec un sursis simple pour l’accusé. En plus de cela, l’homme serait interdit de détenir une arme nécessitant une autorisation pendant une durée de trois ans. Il serait également privé de son permis de chasse pour une durée équivalente, et se verrait interdire la possession d’animaux pour une décennie. Naturellement, cela inclurait la confiscation des deux autres chiens résidant au domicile, qui vivent actuellement en cage.
En attendant le verdict qui sera prononcé par le tribunal le 6 juillet à 13h30, l’accusé reste présumé innocent.