En février, un chien avait été découvert noyé, lesté de poids de musculation, dans la Seine à Saint-Julien-les-Villas (Aube). Le vendredi 7 avril, l’auteur de cet acte a été condamné à dix mois de prison par le tribunal correctionnel de Troyes.
L’incident avait provoqué de fortes réactions dans le village et au-delà. Le 16 février, une mère avait été alertée par sa fille de la présence d’un chien mort dans la Seine. Suite à une enquête, le propriétaire de l’animal, un American Staff, avait été identifié grâce à la puce électronique du chien. D’après l’Est éclair, l’homme de 45 ans avait hérité du chien en janvier après que sa fille ne voulait plus s’en occuper. Il avait alors décidé de l’emmener au lac de la Moline pour le noyer.
Interdit à vie de posséder un animal
Le 7 avril, après sa garde à vue, l’homme avait comparu devant le tribunal correctionnel de Troyes en utilisant la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il a été condamné à dix mois de prison ferme pour actes de cruauté envers un animal ayant causé sa mort. Une mesure d’aménagement de peine est possible devant un juge d’application des peines. Il lui est désormais interdit de détenir un animal de manière définitive.
Trois associations de défense des animaux s’étaient portées parties civiles dans cette affaire : la Fondation Brigitte Bardot, l’Association Stéphane Lamart et 30 Millions d’amis. L’avocat de l’association Stéphane Lamart a déclaré que l’homme devra verser 400€ de dommages et intérêts ainsi que 400€ au titre des frais judiciaires à cette association.