Il y a tout juste un mois, vers la fin de mai 2023, une situation préoccupante était signalée à la communauté de brigades de gendarmerie de Castelginest. En effet, le sort d’un chien à Saint-Alban (Haute-Garonne), au nord de Toulouse, devenait alarmant. Les rapports de la gendarmerie faisaient état d’un animal enfermé sans eau dans un enclos, un indice indéniable de maltraitance. Ce récit est rapporté par actu.fr.
Une situation alarmante: Pas d’eau, pas de nourriture, pas d’abri
Une vérification rapide des lieux par les gendarmes a révélé un chien de race berger australien, laissé sans eau, sans nourriture et sans abri dans un espace confiné de 10 m². La confirmation sur leur page Facebook mentionnait que « l’enclos était jonché de nombreuses déjections ».
Rappel au propriétaire par la gendarmerie
La gendarmerie, en collaboration avec l’association Agir pour les animaux de Castelginest, a émis un avertissement à la propriétaire de l’animal. Malgré les chaleurs extrêmes de cette fin de mai, les gendarmes ont fait plusieurs visites pour suivre les conditions de vie du chien. Pourtant, ils n’ont constaté « aucune amélioration ».
« Shalow, le berger australien, se débattait encore sans eau ni soins, entouré de ses déjections dont l’odeur était insoutenable », ont rapporté les gendarmes de la Haute-Garonne.
Saisie du chien
C’est alors que fin juin 2023, sur instructions du parquet de Toulouse, les enquêteurs ont pris la décision de saisir l’animal, et de le confier à une association de protection des animaux.
La propriétaire ne s’est même pas rendu compte de la disparition de son animal
Les gendarmes étaient sidérés de découvrir que la propriétaire « n’avait même pas remarqué immédiatement que son animal avait été pris en charge par le refuge animalier ». Ils ajoutaient: « Elle a expliqué être dépassée par le comportement très vif de son chien ».
La propriétaire, sous pression, a fini par accepter de céder son chien à l’association qui s’en était occupée. Suite à cela, elle a été convoquée devant le délégué du procureur et a été condamnée à une amende de 500 €, ainsi qu’à la confiscation définitive de l’animal.