La leishmaniose se transmet par des piqûres de tout petits moustiques appelés “phlébotomes”. Ces parasitoses sont aujourd’hui considérées comme des maladies négligées. La leishmaniose peut pourtant être mortelle.Très rependue dans le monde, le parasite touche les mammifères – soit l’homme également.
Transmission

La leishmaniose, se transmet par un parasite microscopique appelé Leishmania infantum, transmis par la piqûre d’un moucheron, le phlébotome.
Les animaux, chiens, chats etc… peuvent être piqués jusqu’à 100 fois/heure pendant la saison d’activité du moucheron – soit de mai à septembre, si le climat n’a pas perturbé l’insecte.
Habituellement les oreilles, ou le museau sont “attaqués” par l’insecte, les parasites sont déposés à la surface de la peau. Ces derniers envahissent les cellules de l’animal, puis les organes internes et endommagent le système immunitaire.
À SAVOIR : Les œufs et larves des parasites peuvent êtres dans les eaux stagnantes.
Signes cliniques
Ils sont malheureusement variables… et pour rendre la chose plus compliquée encore, certains cas ne se manifestent que plusieurs années plus tard.
Toute fois on note dans un premier temps:
- de la fièvre
- une perte de poils – en particulier autour des yeux
- un amaigrissement
- des lésions de la peau et des griffes
- saignement du nez
- griffes plus longues qu’habituellement
Quand les organes internes sont touchés :
- une anémie
- une atteinte des articulations
- une atteinte des yeux
- une atteinte des reins
Maladie initialement endémique
À 98 pays, la plus part en développement. En France métropolitaine, la leishmaniose, est présente dans les départements méditerranéens, où une alerte est donnée – 14 départements dont les deux de la Corse en alerte rouge – mais le climat changeant n’empêche pas de sévir dans d’autres régions de France – des cas ont déjà été observés en Normandie.

Prévention et contrôle des compagnons
Il y a bien un traitement, mais celui s’avère compliqué et ne permet pas de se débarrasser totalement du parasite. La prévention se doit donc d’être importante, car essentielle.
- Les vaccins peuvent contribuer à un bon système de prévention, mais certains humains d’animaux sont réticent, voir contre les vaccinations pour les poilus.
- Des colliers antiparasitaires permettent de protéger votre chien plusieurs mois, demandez à votre vétérinaire un qui pare spécialement ces vilains moucherons. Vous pouvez visiter le site Scalibor sur ce sujet.
- Vous pouvez accentuer la prévention avec des plantes qui ont un pouvoir répulsifs anti-moustique en vente dans les jardineries par exemple, sans oublier la citronnelle.
N’hésitez pas demander plus d’informations auprès de votre vétérinaire, d’autant plus si votre félin est du genre aventurier, par conséquent vous n’avez aucun pouvoir sur son envie de laper des flaques d’eau.
Pour les chiens passant du temps dans le jardin : changez l’eau des gamelles assez souvent dans la journée, et surtout ne les laissez pas boire l’eau qui est restée la nuit dehors – les moustiques sont les plus actifs la nuit et peuvent tomber dans l’eau…
