Il est difficile de parler de viols de chiens, mais malheureusement, cela arrive. Dans une affaire récente, un homme âgé de 43 ans a été condamné à quatre ans de prison ferme pour « atteinte sexuelle sur un animal domestique » et « mauvais traitements » en Savoie. C’est la deuxième fois de sa vie qu’il lui est interdit de détenir un animal.
L’homme a volé et violé une chienne prénommée Flicka, âgée de 12 ans, de race samoyède. Flicka a été dérobée le 15 septembre dernier, près de la patinoire de Chambéry. L’homme a été arrêté cinq jours plus tard dans un squat à La Ravoire, suite à un signalement.
Lors de son arrestation, Flicka a été découverte dans la cave de son domicile, sans fenêtre, avec une gamelle vide et « un quignon de pain sec ». Sur le chemin du commissariat, le suspect a fait une déclaration choquante : « Les chiens sont des démons qui violent les femmes et les enfants avant de les mordre, ils doivent subir le même sort! ».
Les craintes ont été confirmées lors des examens effectués par un vétérinaire. Outre des signes de maltraitance, il a constaté « une inflammation de la vulve et un œdème vaginal permettant de suspecter, sans pouvoir attester, qu’il y ait eu pénétration ».
L’homme a nié les accusations, préférant imputer le vol à un autre homme avec lequel il partageait son squat. Il a déclaré : « Ce n’est pas moi qui ai commis des actes sexuels sur ce chien. Ça ne va pas la tête ? Ce n’est pas possible. Et je ne suis pas un psychopathe pour maltraiter les chiens et leur taper dessus! Je suis innocent ».
Malheureusement, cela n’a pas convaincu le tribunal. Les magistrats ont rappelé qu’il avait déjà été condamné en 2020 pour avoir « défiguré une chienne rottweiler ». En tout, avec 24 condamnations « majoritairement pour des violences », il a déjà passé 20 ans de sa vie en prison. Le procureur a répété la « dangerosité criminologique » de l’accusé, souhaitant s’appuyer sur l’avis du psychiatre qui considère qu’il est « plus adapté à la prison qu’à l’hôpital spécialisé où il effrayait les patients et agents lors de ses hospitalisations ».
Selon l’expert psychiatre mandaté, l’accusé aurait une « personnalité psychopathique » et serait « incapable de ressentir de la détresse animale ». Il est évident que cet homme pose un danger pour les animaux, et il est heureux que la justice ait pris cette affaire au sérieux et l’ait condamné à une peine de prison ferme.
Le quotidien régional précise que les propriétaires de la chienne Flicka ont indiqué qu’elle s’était « remise ». « Elle va bien, heureusement, et son état psychologique est redevenu normal », selon les maîtres.
Il est important de continuer à sensibiliser les gens à la maltraitance animale et de soutenir les organisations qui se battent pour la protection des animaux. Il est également essentiel de continuer à punir sévèrement les coupables de tels actes, afin de montrer que la société ne tolère pas la maltraitance animale.