Selon les informations rapportées par Le Figaro, le drame animalier a fait surface récemment dans la région lyonnaise, bouleversant les amoureux des animaux et suscitant l’indignation générale. Trois affaires distinctes de cruauté envers les animaux ont été signalées dans les municipalités de Rillieux-la-Pape, Saint-Genis-Laval et Vaulx-en-Velin, toutes survenues en l’espace de quelques semaines. Bien que les incidents paraissent isolés, leur proximité temporelle a soulevé une vague d’inquiétude parmi les habitants de la région.
La Société protectrice des animaux (SPA) de Lyon a, en conséquence, porté plainte contre les trois propriétaires de chiens retrouvés morts dans des circonstances horribles et déconcertantes. Des accusations graves ont été portées, notamment de cruauté et de sévices graves envers les animaux, ainsi que de négligence quant à la gestion des cadavres d’animaux. L’association a également demandé une interdiction de possession d’animaux pour ces propriétaires présumés coupables de maltraitance. Les enquêtes sont en cours pour élucider les mystérieuses circonstances entourant ces tragédies.
Actes de cruauté inexplicables
Le premier cas concerne un Cane corso, retrouvé carbonisé et momifié dans une grotte. D’après les examens post-mortem du vétérinaire, l’animal gisait là depuis plusieurs mois, mais la cause exacte de sa mort reste indéterminée. Dans un autre coin de la métropole, une passante a fait une autre découverte macabre : un American Staffordshire Terrier à moitié enterré. Selon l’autopsie, le chien serait mort suite à une hémorragie interne probablement causée par un traumatisme. La muselière trouvée sur l’animal ajoute une dimension encore plus sombre à cette affaire.
Un troisième incident implique également un American Staffordshire Terrier. Le corps de l’animal a été découvert mi-avril dans un buisson, après que la propriétaire ait avoué l’avoir étranglé avec son collier avant de se débarrasser du cadavre.
Ces atrocités inimaginables ont suscité l’indignation de la SPA, et plus largement de la communauté, qui rappelle l’illégalité de l’abandon des corps d’animaux domestiques dans les espaces publics. En effet, la loi punit ce type de comportement d’une amende pouvant aller jusqu’à 3750 euros. Le cadavre d’un animal doit être remis à un vétérinaire ou à un crématorium pour animaux pour une incinération appropriée. Il est important de noter que laisser le corps d’un animal dans un endroit public, que ce soit une poubelle, un égout, une rivière ou tout autre lieu, est strictement interdit et peut entraîner des sanctions.