Un incident de chasse a tourné au cauchemar pour Jean-Luc, un père de famille, qui a finalement décidé de déposer une plainte après avoir été victime de violences avec l’utilisation ou la menace d’une arme sans incapacité. Il était en train de tailler les buissons autour de son centre équestre familial, situé au nord de l’autoroute A8, lorsque sa chienne Leen est partie dans un champ de vigne voisin et a commencé à aboyer sur un chien de chasse. Le chasseur aurait alors ordonné à la chienne de se taire avant de sortir son arme et de tirer sur l’animal.
Xavier, le fils de Jean-Luc, a alerté son père de ce qui venait de se passer et les deux hommes se sont lancés à la poursuite du chasseur. Lorsqu’ils l’ont rattrapé, il était accompagné d’un autre chasseur armé. Le chasseur accusé a dit à Jean-Luc qu’il devait enfermer son chien s’il était méchant, avant de braquer son fusil sur lui et de le menacer de mort s’il continuait à avancer. Heureusement, le deuxième chasseur présent à la scène a demandé à son partenaire d’arrêter.
Jean-Luc et son fils ont alors prévenu les forces de l’ordre et ont retrouvé leur chienne, qui était déjà décédée. Jean-Luc a décrit le chasseur comme un septuagénaire « alcoolique » habitant une commune voisine. Il a également affirmé qu’il avait déjà tué un autre chien avec son fusil il y a quelques années. Il réclame des dommages et intérêts de 20.000 euros pour les traumatismes causés par cette expérience. Selon l’avocate Isabelle Terrin, la loi s’est durcie en décembre 2021, et ce chasseur pourrait être condamné à 3 à 5 ans de prison pour les violences commises et pour avoir utilisé une arme pour tuer un animal domestique. Il est important de noter que l’enquête est en cours et que les accusations ne sont pas encore prouvées.
* Les prénoms ont été modifiés