Un homme de 24 ans a été présenté au tribunal du Mans (Sarthe), lundi 16 janvier 2023, pour avoir infligé des sévices graves et des actes de cruauté à son chien à La Flèche, ainsi que pour avoir menacé de mort des gendarmes, rapporte le média actu.fr.
Le jeudi 12 janvier 2023, les gendarmes de La Flèche ont été alertés par deux témoins signalant des violences commises par un homme résidant rue Carnot à La Flèche envers son chien.
« Barrez-vous! je n’ai pas envie de tuer du flic aujourd’hui »
Une patrouille de gendarmes s’est rendue sur les lieux rapidement. Ils ont entendu l’homme commettre des violences contre son animal à l’intérieur de la maison. Les gendarmes ont frappé à la porte, l’homme a ouvert et s’est montré agressif envers eux, il a déclaré notamment : « Barrez-vous, je n’ai pas envie de tuer du flic aujourd’hui » et a continué en disant « Je vais tuer tout le monde ».
L’homme, visiblement ivre, a refermé la porte au nez des gendarmes et a repris les violences contre son chien…
Acte de violence avec un couteau contre le chien
Pendant que les renforts arrivaient, les deux gendarmes ont entendu les cris de douleur du chien qui était victime de violences.
L’homme a commencé à poignarder sauvagement son chien, un Beauceron. L’animal a subi des coups de couteau si violents (y compris un dans la colonne vertébrale) que le couteau s’est brisé. Finalement, l’homme a été arrêté par les gendarmes.
Devant le tribunal, le prévenu, un homme grand, aux traits réguliers, aux cheveux et à la barbe bruns, vêtu d’un complet jogging rouge et d’un gilet noir, a déclaré clairement : « Je n’ai rien, pas de famille, pas d’argent, pas de vêtements ». Placé dès l’âge de 5 ans, marginal et ayant vécu dans la rue, il est connu de la justice (notamment pour des faits de stupéfiants) mais refuse toute allocation susceptible d’améliorer ses conditions de vie. Il déclare fièrement « Je ne profite pas de l’Etat ».
» Je préfère être un animal moi-même «
Il a déclaré avoir une relation fusionnelle avec l’animal et s’identifiant comme un chien lui-même. Il a également nié être alcoolique, prétendant plutôt être « drogué ». L’avocate de la défense a demandé un renvoi, une expertise psychiatrique et un placement sous contrôle judiciaire.
Le tribunal a renvoyé l’audience au 14 février 2023. Lors de l’audience, le prévenu a été placé sous contrôle judiciaire et une expertise psychiatrique a été ordonnée pour évaluer son état mental.