« Lucy’s Law is here ! » C’est avec une joie non contenue que les défenseurs de la cause animale en Angleterre applaudissent l’interdiction officielle de la vente de chiens et chats en animalerie après plusieurs années de travail. En cette période de tensions – y compris pour les refuges britanniques – causées par les conséquences dramatiques de la propagation du Covid-19, cette avancée est une bonne nouvelle. « Aujourd’hui est une étape importante pour le bien-être animal et une étape majeure vers la fin de l’élevage et de la contrebande cruels de chiots, a affirmé Zac Goldsmith, ministre de l’Environnement en charge du bien-être animal outre-Manche. […] Je suis tellement heureux que nous ayons enfin cette législation cruciale qui aidera à lutter contre le terrible commerce des chiens et des chats par des tiers ».
Bien-être animal : France, où es-tu ?
Si outre-Manche, les progrès en termes de bien-être animal sont notables, en France, c’est… le contraire ! Après avoir établi une liste de promesses très décevante en janvier 2020, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, s’est notamment prononcé contre une interdiction de la vente en animalerie renforçant ainsi le manque de confiance des Français envers le gouvernement sur cette thématique. Rien d’étonnant : Près de 6 Français sur 10 souhaitent la fin de la vente d’animaux en animalerie (Baromètre 2020/Fondation 30 Millions d’Amis-Ifop). Mais là encore, la volonté politique est absente.