La Fondation 30 millions d’amis a annoncé qu’elle allait déposer plainte contre la SNCF pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal » après l’incident tragique où un chat a été écrasé par un TGV à la gare Montparnasse le 2 janvier dernier.
« Sciemment écrasé »
Dans un tweet, 30 millions d’amis a annoncé qu’elle allait déposer une plainte contre la SNCF pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal », des faits passibles de 75 000 euros d’amende et de cinq ans d’emprisonnement.
« Au-delà de la cruauté abominable des faits, l’animal était en règle, ses maîtresses s’étaient acquittées d’un billet pour qu’il voyage en toute légalité, a précisé Reha Hutin, la présidente de la Fondation. C’est donc un passager de la SNCF qui a été sciemment écrasé! »
Le 2 janvier dernier, une mère et sa fille, âgée de 15 ans, ont été témoins de la mort de leur chat Neko, impuissantes. Alors qu’elles étaient en train de se préparer pour quitter la capitale et retourner à Bordeaux en TGV, le chat, transporté dans une caisse, a échappé à leur attention et s’est réfugié sous un train.
Face à cette situation, les deux propriétaires ont immédiatement interpellé le personnel en gare pour demander de l’aide. Cependant, la réponse de la SNCF a été catégorique: ils ne pouvaient pas intervenir. Le train a finalement démarré après de nombreuses minutes de négociation.
« Il a continué à courir puis c’était fini »
« On l’a vu, en train de courir en dessous du train, c’est la dernière fois que je l’ai vu en vie, il m’a regardé dans les yeux, car il a dû m’entendre, il a continué à courir puis c’était fini », avait raconté l’une des propriétaires sur BFMTV. Le chat est coupé en deux.
Interrogée par BFMTV, la SNCF a exprimé son « regretter ce triste incident » et a souligné « se préoccuper de la condition animale ».