Un chasseur de 31 ans a admis devant le tribunal correctionnel de Toulouse n’avoir pas réfléchi. Il a été condamné mercredi à quatre mois de prison avec sursis pour avoir tué un chien errant en novembre dernier. En plus, il est interdit définitivement de posséder un animal de compagnie et doit indemniser cinq associations de protection animale.
Il était près de 3 heures du matin, lorsqu’un homme et son ami, revenant d’une soirée arrosée à Rieux-Volvestre au sud de Toulouse, se sont garés devant chez l’un d’eux. Un berger malinois qui ne leur appartenait pas a alors bondi dans l’intérieur de la voiture.
Le conducteur en colère est allé chercher son propre chien pendant que son ami est parti chez lui, proche de là, pour prendre son fusil de chasse. À son retour, il a visé l’animal et l’a abattu avec deux balles.
La peine considérée « juste » par les défenseurs des droits des animaux
L’homme s’est défendu devant les juges en disant : « J’ai eu peur (…) il voulait me mordre » et en expliquant qu’il regrettait son acte. Les juges l’ont reconnu coupable de graves mauvais traitements envers un animal domestique qui a entraîné la mort et ont dépassé les réquisitions du procureur.
L’ancien propriétaire de la chienne tuée a témoigné qu’elle « n’était pas agressive ». Me Olivier Vercellone, avocat de 30 Millions d’Amis et de la Fondation Brigitte Bardot, a déclaré que la peine prononcée était « juste ».