La liste des animaux considérés comme « nuisibles » ou « susceptibles d’occasionner des dégâts », officiellement appelée « Esod », est actuellement en cours de révision. Cette liste est fixée tous les trois ans par arrêté ministériel et la prochaine version devrait être mise en place en juillet prochain. Les animaux figurant sur cette liste pourront être chassés, piégés, capturés ou déterrés en dehors des périodes de chasse.
La liste des animaux « nuisibles » a été établie à partir des propositions faites par les préfets, qui sont actuellement en cours d’analyse par le ministère. Les dégâts causés par ces animaux dans les exploitations agricoles ou les jardins ont été pris en compte dans cette évaluation.
La Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) appelle à préserver quatre petits carnivores actuellement classés comme « nuisibles » sur la liste en cours de révision : la belette, la fouine, la martre et le renard. Cette société savante souligne que, sur la base de plusieurs années d’observations scientifiques, ces espèces fournissent des services écologiques bénéfiques.
Un rôle crucial, bien que souvent ignoré ou sous-estimé
Ces animaux ont un rôle bénéfique en prédateurs de rongeurs et d’insectes nuisibles pour les cultures, ce qui peut aider les agriculteurs. De plus, ils jouent un rôle important en termes de santé publique en consommant des carcasses d’animaux morts, ce qui peut réduire la propagation de certains agents pathogènes. Cependant, la Société pour la protection des mammifères dénonce le manque d’évaluation des politiques visant à éliminer ces animaux, une position qui est partagée par d’autres.
Le professeur Frédéric Jiguet du Muséum d’histoire naturelle partage cette analyse. Chaque année, plus d’un million d’animaux considérés comme nuisibles, y compris les corbeaux et les corneilles, sont éliminés. Il juge cela aberrant étant donné l’absence d’évaluation de l’efficacité de cette politique d’élimination. Il se demande si cela contribue réellement à réguler les populations animales et si cela a un sens économique. En tant que spécialiste de la biologie de la conservation, il soulève toutes ces questions, notamment en ce qui concerne l’éthique, alors que nous faisons face à une perte de biodiversité.
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